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Oui Oui²
27 décembre 2007

Les vestigesDe la conscienceN'ont le droit

Les vestiges
De la conscience
N'ont le droit d'existence,
Seulement si l'on érige
Les monuments silencieux,
Des sombres souverains sans sujets,
Seuls, atome affranchi, libéré,
Du joug du volontaire et de l'ambitieux.

Vertige imminent, virevoltant dans la nuit
Diurne, je crie là tes isthmes affaiblis.
Au rythme enivrant de tes rougeoiements brusques,
Respirant les remparts d'une sérénité brusque.

Les yeux injectés d'un sang clair, voluptueux,
Les traits bien tirés, la démarche hésitante,
Zigzaguer droitement aux ordres mystérieux,
De l'avènement roi, de la tête balante,

Sans se soucier de savoir s'il est bien vrai,
Que soufflent soudain sous ces fumées embrumées.

Les nèfles de l'ennui et du ricin.
Fendant l'air rugueux du rire-à-rien.

Vivre Vibre Rouge infernal de lenteur
                 car
Haute est la terrasse de mes langueurs.

Eussions-nous été ivre-moi.

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